Attention, décollage immédiat pour l’Egypte avec Aubépine et Clémentine, ne leur en déplaise !
CONNAIS-TU CES DÉESSES ÉGYPTIENNES ?
La religion de l’Égypte antique était un polythéisme (croyance en plusieurs dieux et déesses). La plupart des divinités égyptiennes avaient une tête ou un corps d’animal, des pouvoirs magiques…
Les Égyptiens les honoraient en construisant des temples, et en faisant des offrandes (nourriture, objets, etc.).
Isis
Isis est la déesse funéraire et de la magie, sœur et épouse du dieu des morts Osiris. Les Egyptiens la représentaient comme une femme coiffée d’un disque lunaire entre deux cornes de vache, parfois dotée d’ailes de faucon, dont elle se servit pour ressusciter Osiris après son assassinat. Le temple funéraire de Séthi Ier (à Abydos) réserva au culte d’Isis l’une de ses sept chapelles intérieures. Son culte, qui promettait à ses initiés la vie dans un autre monde après la mort, était très répandu, jusque dans l’Empire romain.
Bastet
Bastet est la fille du dieu du soleil, Rê. Elle est la déesse bienveillante du foyer et du chat domestique. Déesse de la joie, elle aime la musique et la danse, et est représentée sous une forme humaine avec une tête de chat ornée de boucles d’oreilles. Cette divinité bienveillante protège les hommes contre les maladies contagieuses et les mauvais esprits. Pour plaire à Bastet, ses fidèles lui consacraient des statues de chats, et avaient coutume d’enterrer pieusement des cadavres de chats momifiés dans ses sanctuaires.
Sekhmet
Sekhmet, sœur de Bastet, est la déesse lionne, représentant la fureur destructrice du soleil pouvant provoquer la chaleur et les épidémies meurtrières. Seuls les rites d’apaisement pouvaient calmer la déesse et ramener la paix sur la Terre. Elle est souvent représentée sous la forme d’une femme à tête de lionne assise sur un trône, coiffée d’une lourde perruque surmontée par un disque solaire orné d’un cobra. Sekhmet tient une sorte de croix ansée, appelée ânkh, symbole de vie. On découvrit en 2017 à Louxor 27 statues en granite de 2 mètres de haut de Sekhmet. Ce nombre vient s’ajouter aux 287 statues de cette déesse déjà retrouvées depuis les années 1990.
QUI ÉTAIT HATCHEPSOUT ?
Rares sont les civilisations antiques qui toléraient qu’une femme gouverne. Dans la langue de l’Égypte antique, le mot « reine » signifie « épouse du roi ». Or on ne peut pas tout à fait qualifier Hatchepsout de reine, puisque son mari était déjà mort depuis sept ans lorsqu’elle fut couronnée. Elle devint pharaon vers – 1478, et régna jusqu’en – 1457. Elle exerça le pouvoir de manière pacifique et sage, et permit à l’empire de s’étendre vers le sud de l’Égypte, grâce à des expéditions commerciales.
Hatchepsout employa le grand architecte Inéni, qui avait travaillé pour son père et son mari, et entama des transformations en abandonnant la brique de terre crue pour la pierre. Cela favorisera l’extension de chaque temple progressivement au fil des règnes, notamment ceux de Karnak et de Louxor, qui attirent beaucoup de touristes aujourd’hui.
Le règne d’Hatchepsout fut glorieux, et elle accomplit ces avancées dans une monarchie théocratique (c’est-à-dire que le souverain est divin), où les détenteurs du pouvoir ne toléraient pas qu’une femme prenne le rôle de pharaon. Cela expliquerait pourquoi, une vingtaine d’années après sa mort, on tenta d’effacer son souvenir en détruisant ses effigies et en martelant son nom gravé dans la pierre.
Le principal monument construit par Hatchepsout est le grandiose temple funéraire à Deir el-Bahari dans une falaise de la montagne thébaine où 120 sphinx montent la garde devant l’entrée. Elle meurt dans la vingt-deuxième année de son règne, âgée d’une cinquantaine d’années. La momie d’Hatchepsout a été identifiée en 2007, un siècle après sa découverte.
Les aventures involontaires des Soeurs Mouais – Mayday
De retour à Morneville, Clémentine et Aubépine retrouvent leur maison sens dessus dessous. Secourues par l’aviatrice Beatrix Airedale, elles s’envolent (littéralement) pour l’Égypte. Escale à Casablanca puis atterrissage mouvementé à Louxor, les jumelles comptent bien profiter du voyage pour retrouver leurs parents globe-trotteurs, avec l’aide d’un manuel d’archéologie… et d’un scarabée magique !